Simple
Simple de Julie Estève
Résumé :
On ne l’appelle jamais Antoine Orsini dans ce village perché au coeur des montagnes corses mais le baoul, l’idiot du coin. À la marge, bizarre, farceur, sorcier, bouc émissaire, Antoine parle à sa chaise, lui raconte son histoire, celles des autres, et son lien ambigu avec Florence Biancarelli, une gamine de seize ans retrouvée morte au milieu des pins et des années 80.
Qui est coupable ?
On plonge à pic dans la poésie, le monde et la langue singulière d’un homme simple, jusqu’à la cruelle vérité.
J'ai refermé ce livre avec un certain sentiment de malaise.
Antoine, l'idiot du village, nous refait l'historique d'une tragique histoire arrivée dans son village, la mort d'une jeune fille de seize ans. Avec comme compagne une chaise de jardin, nous allons découvrir une vérité qui fait froid dans le dos.
Quelle histoire ! Nous ne suivons ici quasiment que le point de vue d'Antoine, et de ses réflexions "simples". Avec ses mots, il nous raconte son histoire, de la façon dont il l'a vécu, comment les autres l'ont perçu. Il a toujours dérangé, et fait donc un coupable idéal.
Antoine est un personnage simple, considéré comme bête, mais il a emmagasiné énormément d'événements dans sa mémoire, et les restitue avec justesse. Il a vécu beaucoup de cruauté vis à vis de son état, et j'ai ressenti beaucoup de compassion pour lui.
Au fur et à mesure de l'histoire, on doute sur l'identité du coupable de la mort de Florence. Beaucoup de suspects potentiels se présentent, et tous avec de bons mobiles.
L'écriture de l'auteur est très pertinente, on se sent immergés dans la tête d'Antoine, et ce dès le début. On se sent également transportés en Corse, dans ce petit village où tout le monde se connaît et où les secrets sont légions.
La fin laisse un goût amer en bouche, et je n'oublierai pas de sitôt l'histoire de cet homme différent, incompris et pourtant touchant.
Une très belle découverte, j'essayerai de lire d'autres romans de l'auteur.
Je remercie NetGalley et les éditions Stock pour cette lecture.
Qui est coupable ?
On plonge à pic dans la poésie, le monde et la langue singulière d’un homme simple, jusqu’à la cruelle vérité.
Mon avis :
J'ai refermé ce livre avec un certain sentiment de malaise.
Antoine, l'idiot du village, nous refait l'historique d'une tragique histoire arrivée dans son village, la mort d'une jeune fille de seize ans. Avec comme compagne une chaise de jardin, nous allons découvrir une vérité qui fait froid dans le dos.
Quelle histoire ! Nous ne suivons ici quasiment que le point de vue d'Antoine, et de ses réflexions "simples". Avec ses mots, il nous raconte son histoire, de la façon dont il l'a vécu, comment les autres l'ont perçu. Il a toujours dérangé, et fait donc un coupable idéal.
Antoine est un personnage simple, considéré comme bête, mais il a emmagasiné énormément d'événements dans sa mémoire, et les restitue avec justesse. Il a vécu beaucoup de cruauté vis à vis de son état, et j'ai ressenti beaucoup de compassion pour lui.
Au fur et à mesure de l'histoire, on doute sur l'identité du coupable de la mort de Florence. Beaucoup de suspects potentiels se présentent, et tous avec de bons mobiles.
L'écriture de l'auteur est très pertinente, on se sent immergés dans la tête d'Antoine, et ce dès le début. On se sent également transportés en Corse, dans ce petit village où tout le monde se connaît et où les secrets sont légions.
La fin laisse un goût amer en bouche, et je n'oublierai pas de sitôt l'histoire de cet homme différent, incompris et pourtant touchant.
Une très belle découverte, j'essayerai de lire d'autres romans de l'auteur.
Je remercie NetGalley et les éditions Stock pour cette lecture.
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