Leah à contretemps



Leah à contretemps de Becky Albertalli

Résumé :


Moi, c’est Leah. Leah Burke. (Semi-)pro de la batterie. Gribouilleuse clandestine. Meilleure amie du choubidou du lycée, mon best bro, le démolisseur d’Oreos, j’ai nommé  : Simon Spier. C’est notre année de terminale, la dernière ligne droite avant la fac. Alors, forcément, tout part en vrille.


Le couple insubmersible formé par Abby et Nick est en train de prendre l’eau. Je me suis fâchée avec des filles que je connais depuis la maternelle. Et plus le temps passe, plus j’ai l’(affreuse) impression que notre pote Garrett veut sortir avec moi. Il est mignon. Adorable. Prévenant. Le genre de mecs que n’importe qui aimerait avoir comme cavalier au bal du lycée.

Mais pas moi. Ah oui, je ne vous l’ai pas dit  ? Paraît que j’adore me compliquer la vie… 


Mon avis : 

J'étais très contente de retrouver les personnages de Love, Simon, et je n'ai pas été déçue de ma lecture !

Leah vit sa dernière année de lycée, mais rien ne se passe bien pour elle, elle se brouille avec ses amies, et les gens autour d'elle ne réagissent plus comme avant. Dans cette ambiance, elle hésite à faire son coming-out en tant que bisexuelle, et elle se sent perdue à l'idée de faire ses adieux à cette école, et à cette ambiance.

Leah est un personnage très sympathique, que j'avais déjà apprécié dans Love, Simon, et que j'étais donc très heureuse de retrouver en personnage principal. Elle est bourrée de talents mais ne s'en rend pas compte, et se cache derrière un caractère de cochon. 

L'ambiance générale du livre m'a autant plue que dans Love, Simon. Toujours cette ambiance très américaine, qui est très divertissante. Malgré que c'est un livre avec peu d'action, on ne s'ennuie pas, on observe les relations entre les personnages, et comment leurs liens évoluent et c'est très agréable.

Une lecture donc très plaisante mais aussi pleine de bon sens, de tolérance et de bonnes valeurs. Leah est en surpoids, mais ce côté est très peu abordé, plus anecdotique, et ce n'est absolument pas ce qui la définit. Le racisme est un peu abordé, suffisamment pour qu'on y pense, mais pas de manière insistante. La plus grande leçon de ce roman est surtout qu'il faut exprimer ses sentiments afin de vivre sans regrets. 

Un gros point clé de ce livre est aussi la difficulté de faire ses adieux à sa vie d'adolescent pour rentrer à l'université, découvrir un autre monde, prendre de nouveaux repères. Point qui est très bien abordé et décrit, on ressent vraiment ce changement d'atmosphère, cette préparation du bal de fin d'année qui annonce la fin du lycée et le début d'une nouvelle vie. 

Je remercie NetGalley et les éditions Hachette Romans pour cette deuxième lecture de cet auteur très sympathique.

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